Face aux maladies chroniques, la prise en charge thermale est un gage de soulagement, d’amélioration de la qualité de vie et d’évolution des comportements physiques et hygiéno-diététiques. Du temps pédagogique et sanitaire qui est loin d’être perdu dans la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques. Par ailleurs, le thermalisme, médecine sociale et responsable, est très actif dans la prise en charge et l’accompagnement des populations fragiles et des patients les plus suceptibles de basculer dans la dépendance.
Les stations thermales se mobilisent pour ces patients chroniques, et fondent leur prise en charge sur la complémentarité des approches. Dans certaines stations, les soins de crénothérapie, à base d’eaux thermales aux propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, sont associés à de véritables programmes d’information délivrés par des rhumatologues locaux ou des paramédicaux.
Des essais thérapeutiques thermaux publiés (gonarthrose, lombalgie, coxarthrose…), des recommandations de l’Eular (fibromyalgie) et de la HAS (polyarthrite rhumatoïde, lombalgie) soulignent l’intérêt de l’hydrothérapie dans la prise en charge de pathologies rhumatismales chroniques comme la spondylarthrite ankylosante, la polyarthrite rhumatoïde, la lombalgie, la fibromyalgie, la cervicalgie ou encore la gonarthrose. Diminution de la douleur, dans sa durée et dans son intensité, baisse de la consommation médicamenteuse, amélioration de la qualité de vie et évolution des capacités à effectuer des tâches quotidiennes ont été évaluées positivement en post-cure.
La thérapeutique proposée est plus douce que des stages de rééducation ou la prise de traitements médicamenteux lourds, et est donc bien adaptée à une population plus fragile.
Dernière modification le 10 janvier 2013 à 14:12