Dans l’arsenal thérapeutique, la médecine thermale tient toute sa place, comme une médecine complémentaire permettant une prise en charge globale d’un grand nombre de pathologies. La santé publique retient aussi son intérêt dans la prévention et l’accompagnement des malades chroniques et du vieillissement.
Le thermalisme se révèle efficace face aux maladies chroniques, articulaires, dermatologiques, respiratoires, métaboliques ou inflammatoires...
Le service médical rendu (SMR) de la médecine thermale a été démontré à plusieurs reprises, dans le traitement du surpoids, de la gonarthrose ou encore face aux troubles anxieux généralisés, par exemple.
En effet, espérer pouvoir réduire ses médicaments ou faire une pause thérapeutique répond à une demande de nombreux malades. La cure thermale parce qu’elle est médicale, globale, éducative et parce qu’elle agit sur l’évolution des comportements peut se révéler comme un espace de transition permettant la pause médicamenteuse. Elle est même une bulle d’oxygène pour les malades qui supportent mal les effets secondaires de certaines thérapeutiques. Les cures thermales sont alors particulièrement indiquées en cas d’échec thérapeutique, d’intolérance médicamenteuse ou de refus de traitements chimiques par le patient.
Dernière modification le 28 décembre 2011 à 18:19